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LaBible dit : "Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement" (EcclĂ©siaste 7.8). Câest une grĂące que de bien dĂ©buter votre vie chrĂ©tienne, mais n'oubliez pas de tenir ferme en Christ jusquâau bout. Une priĂšre pour aujourd'hui Seigneur, tu ne mĂ©prises pas les petits commencements et tu n'Ă©teins pas le lumignon qui fume. Aussi
Parceque la fin d'une chose vaut mieux que son commencement Report this post đMurielle THEZENAS (FĂ©e de l'Ă©vĂšnementiel)
Ence jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez que ce nâest pas la fin, mais le commencement. Toutes les fins sont le commencement de quelque chose de mieux. Câest inĂ©vitable. Voici la promesse de Dieu: La vie avance, elle ne recule jamais. La vie progresse, elle ne rĂ©gresse jamais. MĂȘme la mort nâest pas
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Toutechose retourne Ă Dieu, ou en dâautres termes : on doit se rĂ©fĂ©rer Ă Lui en toute chose, ou bien : tous les hommes seront ramenĂ©s devant Lui au Jour de la RĂ©surrection pour ĂȘtre jugĂ©s Ă©quitablement sans lĂ©ser personne en quoi que ce soit, ne serait ce du poids dâun atome ( ou dâune petite fourmi ). Une rĂ©alitĂ© confirmĂ©e par ce verset :
Site De Rencontres Extra Conjugales Belgique. Chapitres 123456789101112 Chapitre 1 1 Les paroles du PrĂ©dicateur, fils de David, roi Ă JĂ©rusalem. 2 VanitĂ© des vanitĂ©s, dit le PrĂ©dicateur ; vanitĂ© des vanitĂ©s ! Tout est vanitĂ©. 3 Quel profit a lâhomme de tout son labeur dont il se tourmente sous le soleil ? 4 Une gĂ©nĂ©ration sâen va, et une gĂ©nĂ©ration vient ; et la terre subsiste toujours. 5 Et le soleil se lĂšve, et le soleil se couche, et il se hĂąte vers son lieu oĂč il se lĂšve, 6 Le vent va vers le midi, et il tourne vers le nord ; il tourne et retourne ; et le vent revient sur ses circuits. 7 Toutes les riviĂšres vont vers la mer, et la mer nâest pas remplie ; au lieu oĂč les riviĂšres allaient, lĂ elles vont de nouveau. 8 Toutes choses travaillent, lâhomme ne peut le dire ; lâĆil ne se rassasie pas de voir, et lâoreille ne se satisfait pas dâentendre. 9 Ce qui a Ă©tĂ©, câest ce qui sera ; et ce qui a Ă©tĂ© fait, câest ce qui se fera ; et il nây a rien de nouveau sous le soleil. 10 Y a-t-il une chose dont on puisse dire Regarde ceci, câest nouveau ? â Elle a Ă©tĂ© dĂ©jĂ , dans les siĂšcles qui furent avant nous. 11 Il nây a pas de souvenir des choses qui ont prĂ©cĂ©dĂ© ; et de mĂȘme, de celles qui seront aprĂšs, il nây en aura pas de souvenir chez ceux qui vivront* plus tard. â v. 11 litt. seront. 12 Moi, le prĂ©dicateur, jâai Ă©tĂ© roi sur IsraĂ«l Ă JĂ©rusalem, 13 et jâai appliquĂ© mon cĆur Ă rechercher et Ă explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux câest une occupation ingrate que Dieu a donnĂ©e aux fils des hommes afin quâils sây fatiguent. 14 Jâai vu tous les travaux qui se font sous le soleil ; et voici, tout est vanitĂ© et poursuite du vent*. 15 Ce qui est tordu ne peut ĂȘtre redressĂ©, et ce qui manque ne peut ĂȘtre comptĂ©. â v. 14 ou se repaĂźtre de vent, ou, selon quelques-uns rongement dâesprit. 16 Jâai parlĂ© en mon cĆur, disant Voici, je suis devenu grand et jâai acquis de la sagesse plus que tous ceux qui ont Ă©tĂ© avant moi sur JĂ©rusalem, et mon cĆur a vu beaucoup de sagesse et de connaissance ; 17 et jâai appliquĂ© mon cĆur Ă la connaissance de la sagesse et Ă la connaissance des choses dĂ©raisonnables et de la folie. Jâai connu que cela aussi, câest la poursuite du vent. 18 Car Ă beaucoup de sagesse, beaucoup de chagrin ; et qui augmente la connaissance, augmente la douleur. Chapitre 2 1 Jâai dit en mon cĆur Allons ! je tâĂ©prouverai par la joie jouis* donc du bien-ĂȘtre. Et voici, cela aussi est vanitĂ©. 2 Jâai dit au rire [Tu es] dĂ©raison ; et Ă la joie Que fait-elle ? 3 Jâai recherchĂ©* en mon cĆur de traiter ma chair avec du vin, tout en conduisant mon cĆur par la sagesse, et de saisir la folie, jusquâĂ ce que je visse quel serait, pour les fils des hommes, ce bien quâils feraient sous les cieux tous les** jours de leur vie. â v. 1 litt. vois, ici et verset 24, etc. â v. 3* ailleurs aussi explorĂ©. â v. 3** litt. le nombre des, ici et 518 ; 612. 4 Jâai fait de grandes choses je me suis bĂąti des maisons, je me suis plantĂ© des vignes ; 5 je me suis fait des jardins et des parcs, et jây ai plantĂ© des arbres Ă fruit de toute espĂšce ; 6 je me suis fait des rĂ©servoirs dâeau pour en arroser la forĂȘt oĂč poussent les arbres*. 7 Jâai acquis des serviteurs et des servantes, et jâen ai eu qui sont nĂ©s dans ma maison ; jâai eu aussi des troupeaux de gros et de menu bĂ©tail, en grand nombre, plus que tous ceux qui ont Ă©tĂ© avant moi Ă JĂ©rusalem. 8 Je me suis aussi amassĂ© de lâargent et de lâor, et les trĂ©sors des rois et des provinces ; je me suis procurĂ© des chanteurs et des chanteuses, et les dĂ©lices des fils des hommes, une femme et des concubines. 9 Et je suis devenu grand et je me suis accru plus que tous ceux qui ont Ă©tĂ© avant moi Ă JĂ©rusalem ; et pourtant ma sagesse est demeurĂ©e avec moi. 10 Et quoi que mes yeux aient dĂ©sirĂ©, je ne les en ai point privĂ©s ; je nâai refusĂ© Ă mon cĆur aucune joie, car mon cĆur sâest rĂ©joui de tout mon travail, et câest lĂ la part que jâai eue de tout mon travail. 11 Et je me suis tournĂ© vers toutes les Ćuvres que mes mains avaient faites, et vers tout le travail dont je mâĂ©tais travaillĂ© pour [les] faire ; et voici, tout Ă©tait vanitĂ© et poursuite du vent, et il nây en avait aucun profit sous le soleil. â v. 6 litt. qui pousse en arbres. 12 Et je me suis tournĂ© pour voir la sagesse, et les choses dĂ©raisonnables et la folie ; car que fera lâhomme qui viendra aprĂšs le roi ? â ce qui a Ă©tĂ© dĂ©jĂ fait. 13 Et jâai vu que la sagesse a un avantage sur la folie, comme la lumiĂšre a un avantage sur les tĂ©nĂšbres. 14 Le sage a ses yeux Ă sa tĂȘte, et le fou* marche dans les tĂ©nĂšbres ; mais jâai connu, moi aussi, quâun mĂȘme sort les atteint tous. 15 Et jâai dit en mon cĆur Le sort du fou* mâatteint, moi aussi ; et pourquoi alors ai-je Ă©tĂ© si sage ? Et jâai dit en mon cĆur que cela aussi est vanitĂ©. 16 Car jamais on ne se souviendra du sage, non plus que du fou*, puisque dĂ©jĂ dans les jours qui viennent tout est oubliĂ©. Et comment le sage meurt-il comme le fou* ? 17 Et jâai haĂŻ la vie, parce que lâĆuvre qui se fait sous le soleil mâa Ă©tĂ© Ă charge, car tout est vanitĂ© et poursuite du vent. 18 Et jâai haĂŻ tout le travail auquel jâai travaillĂ© sous le soleil, parce que je dois le laisser Ă lâhomme qui sera aprĂšs moi. 19 Et qui sait sâil sera un sage ou un sot* ? Et il sera maĂźtre de tout mon travail auquel jâai travaillĂ© et dans lequel jâai Ă©tĂ© sage sous le soleil. Cela aussi est vanitĂ©. â v. 14, 15, 16 ailleurs sot. â v. 19 comme 103. 20 Alors je me suis mis* Ă faire dĂ©sespĂ©rer mon cĆur Ă lâĂ©gard de tout le travail dont je me suis travaillĂ© sous le soleil. 21 Car il y a tel homme qui a travaillĂ© avec sagesse, et avec connaissance, et avec droiture*, et qui laisse [ce quâil a acquis] Ă un homme qui nây a pas travaillĂ©, pour ĂȘtre son partage. Cela aussi est vanitĂ© et un grand mal. â v. 20 litt. tournĂ©. â v. 21 ou habiletĂ©. 22 Car quâest-ce que lâhomme a de tout son travail, et de la poursuite de son cĆur, dont il sâest tourmentĂ© sous le soleil ? 23 Car tous ses jours sont douleur, et son occupation est chagrin ; mĂȘme la nuit son cĆur ne repose pas. Cela aussi est vanitĂ©. 24 Il nây a rien de bon pour lâhomme que de manger et de boire, et de faire jouir son Ăąme du bien-ĂȘtre dans son travail. Et jâai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. 25 Car qui peut manger, et qui peut jouir plus que moi ? 26 Car Ă lâhomme qui est bon devant lui, [Dieu] donne sagesse et connaissance et joie ; mais Ă celui qui pĂšche, il donne lâoccupation de rassembler et dâamasser, pour donner Ă celui qui est bon devant Dieu. Cela aussi est vanitĂ© et poursuite du vent. Chapitre 3 1 Il y a une saison pour tout, et il y a un temps pour toute affaire sous les cieux. 2 Il y a un temps de naĂźtre, et un temps de mourir ; un temps de planter, et un temps dâarracher ce qui est plantĂ© ; 3 un temps de tuer, et un temps de guĂ©rir ; un temps de dĂ©molir, et un temps de bĂątir ; 4 un temps de pleurer, et un temps de rire ; un temps de se lamenter, et un temps de sauter de joie ; 5 un temps de jeter des pierres, et un temps dâamasser des pierres ; un temps dâembrasser, et un temps de sâĂ©loigner des embrassements ; 6 un temps de chercher, et un temps de perdre ; un temps de garder, et un temps de jeter ; 7 un temps de dĂ©chirer, et un temps de coudre ; un temps de se taire, et un temps de parler ; 8 un temps dâaimer, et un temps de haĂŻr ; un temps de guerre, et un temps de paix. 9 Celui qui agit, quel profit a-t-il de ce Ă quoi il travaille* ? 10 Jâai vu lâoccupation que Dieu a donnĂ©e aux fils des hommes pour sây fatiguer 11 il a fait toute chose belle en son temps ; et il a mis le monde dans leur cĆur, de sorte que lâhomme ne peut comprendre*, depuis le commencement jusquâĂ la fin, lâĆuvre que Dieu a faite. â v. 9 ou du [labeur] dont il se tourmente ? â v. 11 litt. trouver. 12 Jâai connu quâil nây a rien de bon pour eux, sauf de se rĂ©jouir et de se faire du bien pendant leur vie ; 13 et aussi que tout homme mange et boive, et quâil jouisse* du bien-ĂȘtre dans tout son travail cela, câest un don de Dieu. 14 Jâai connu que tout ce que Dieu fait subsiste Ă toujours ; il nây a rien Ă y ajouter, ni rien Ă en retrancher ; et Dieu le fait, afin que, devant lui, on craigne. 15 Ce qui est a dĂ©jĂ Ă©tĂ©, et ce qui est Ă venir est dĂ©jĂ arrivĂ©, et Dieu ramĂšne ce qui est passĂ©*. â v. 13 litt. voie. â v. 15 litt. recherche ce qui est chassĂ©. 16 Et jâai encore vu sous le soleil que, dans le lieu du jugement, lĂ il y avait la mĂ©chancetĂ©, et que, dans le lieu de la justice, lĂ il y avait la mĂ©chancetĂ©. 17 Jâai dit en mon cĆur Dieu jugera le juste et le mĂ©chant ; car il y a lĂ un temps* pour toute affaire et pour toute Ćuvre. â v. 17 plusieurs lisent car il a assignĂ© un temps. 18 Jâai dit en mon cĆur Quant aux fils des hommes [il en est ainsi], pour que Dieu les Ă©prouve, et quâils voient eux-mĂȘmes quâils ne sont que des bĂȘtes. 19 Car ce qui arrive aux fils des hommes est aussi ce qui arrive aux bĂȘtes ; il y a pour tous un mĂȘme sort comme celle-ci meurt, ainsi meurt celui-lĂ ; et ils ont tous un mĂȘme souffle*, et lâhomme nâa point dâavantage sur la bĂȘte, car tout est vanitĂ©. 20 Tout va dans un mĂȘme lieu, tout est de poussiĂšre, et tout retourne Ă la poussiĂšre. 21 Qui est-ce qui connaĂźt lâesprit* des fils des hommes ? Celui-ci monte-t-il en haut, et lâesprit* de la bĂȘte descend-il en bas dans la terre ? 22 Et jâai vu quâil nây a rien de mieux [que ceci] que lâhomme se rĂ©jouisse dans ce quâil fait, car câest lĂ sa part ; car qui lâamĂšnera pour voir ce qui sera aprĂšs lui ? â v. 19, 21 souffle et esprit sont un mĂȘme mot en hĂ©breu. Chapitre 4 1 Et je me suis tournĂ©, et jâai regardĂ© toutes les oppressions qui se font sous le soleil ; et voici les larmes des opprimĂ©s, et il nây a point pour eux de consolateur ! Et la force est dans la main de leurs oppresseurs, et il nây a point pour eux de consolateur ! 2 Câest pourquoi jâestime heureux les morts qui sont dĂ©jĂ morts, plutĂŽt que les vivants qui sont encore vivants, 3 et plus heureux encore que tous les deux celui qui nâa pas encore Ă©tĂ©, qui nâa pas vu le mauvais travail qui se fait sous le soleil. 4 Et jâai vu tout le labeur et toute lâhabiletĂ© dans le travail que câest une jalousie de lâun contre lâautre. Cela aussi est vanitĂ© et poursuite du vent. 5 Le sot se croise les mains, et mange sa propre chair. 6 Mieux vaut le creux de la main rempli, et le repos, que les deux mains pleines, avec le travail et la poursuite du vent. 7 Et je me tournai, et je vis la vanitĂ© sous le soleil 8 tel est seul sans quâil y ait de second il nâa pas non plus de fils ni de frĂšre, et il nây a pas de fin Ă tout son labeur ; son Ćil nâest pas non plus rassasiĂ© par la richesse, et [il ne se dit pas] Pour qui donc est-ce que je me tourmente et que je prive mon Ăąme de bonheur ? Cela aussi est une vanitĂ© et une ingrate occupation. 9 Deux valent mieux quâun ; car ils ont un bon salaire de leur travail. 10 Car, sâils tombent, lâun relĂšvera son compagnon ; mais malheur Ă celui qui est seul, et qui tombe, et qui nâa pas de second pour le relever ! 11 De mĂȘme, si lâon couche Ă deux, on a de la chaleur ; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? 12 Et si quelquâun a le dessus sur un seul, les deux lui tiendront tĂȘte ; et la corde triple ne se rompt pas vite. 13 Mieux vaut un jeune garçon pauvre et sage, quâun roi vieux et sot qui ne sait plus ĂȘtre averti. 14 Car il est sorti de la maison des prisonniers pour rĂ©gner, lors mĂȘme quâil est nĂ© pauvre dans son royaume. 15 Jâai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil, avec le jeune garçon, le second, qui occupera sa place. 16 Il nây a pas de fin Ă tout le peuple, Ă tous ceux qui ont Ă©tĂ© devant eux ; cependant ceux qui viendront aprĂšs ne se rĂ©jouiront point en lui. Car cela aussi est vanitĂ© et poursuite du vent. Chapitre 5 1 Prends garde Ă ton pied, quand tu vas dans la maison de Dieu, et approche-toi pour entendre, plutĂŽt que pour donner le sacrifice des sots ; car ils ne savent pas quâils font mal. 2 Ne te presse point de ta bouche, et que ton cĆur ne se hĂąte point de profĂ©rer une parole devant Dieu ; car Dieu est dans les cieux, et toi sur la terre câest pourquoi, que tes paroles soient peu nombreuses. 3 Car le songe vient de beaucoup dâoccupations, et la voix du sot de beaucoup de paroles. 4 Quand tu auras vouĂ© un vĆu Ă Dieu, ne tarde point Ă lâacquitter ; car il ne prend pas plaisir aux sots ce que tu auras vouĂ©, accomplis-le. 5 Mieux vaut que tu ne fasses point de vĆu, que dâen faire un et de ne pas lâaccomplir. 6 Ne permets pas Ă ta bouche de faire pĂ©cher ta chair, et ne dis point devant lâange que câest une erreur. Pourquoi Dieu se courroucerait-il Ă ta voix, et dĂ©truirait-il lâĆuvre de tes mains ? 7 Car dans la multitude des songes il y a des vanitĂ©s, et aussi dans beaucoup de paroles ; mais crains Dieu. 8 Si tu vois le pauvre opprimĂ© et le droit et la justice violentĂ©s dans une province, ne tâĂ©tonne pas de cela ; car il y en a un qui est haut au-dessus des hauts, [et] qui y prend garde et il y en a de plus hauts quâeux. 9 La terre est profitable Ă tous Ă©gards, le roi mĂȘme est asservi Ă la glĂšbe*. 10 Celui qui aime lâargent nâest point rassasiĂ© par lâargent, et celui qui aime les richesses ne lâest pas par le revenu. Cela aussi est vanitĂ©. 11 Avec lâaugmentation des biens, ceux qui les mangent augmentent aussi ; et quel profit en a le maĂźtre, sauf quâil les voit de ses yeux ? 12 Le sommeil est doux pour celui qui travaille, quâil mange peu ou beaucoup ; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir. â v. 9 dâautres Mais lâavantage dâun pays, Ă tous Ă©gards, câest un roi adonnĂ© Ă la culture des champs. 13 Il y a un mal douloureux que jâai vu sous le soleil les richesses sont conservĂ©es Ă leurs maĂźtres pour leur dĂ©triment, 14 â ou ces richesses pĂ©rissent par quelque circonstance malheureuse, et il a engendrĂ© un fils, et il nâa rien en sa main. 15 Comme il est sorti du ventre de sa mĂšre, il sâen retournera nu, sâen allant comme il est venu, et de son travail il nâemportera rien quâil puisse prendre dans sa main. 16 Et cela aussi est un mal douloureux, que, tout comme il est venu, ainsi il sâen va ; et quel profit a-t-il dâavoir travaillĂ© pour le vent ? 17 Il mange aussi tous les jours de sa vie dans les tĂ©nĂšbres et se chagrine beaucoup, et est malade et irritĂ©. 18 Voici ce que jâai vu de bon et de beau câest de manger et de boire et de jouir* du bien-ĂȘtre dans tout le travail dont [lâhomme] se tourmente sous le soleil tous les jours de sa vie, que Dieu lui a donnĂ©s ; car câest lĂ sa part. 19 Et encore tout homme auquel Dieu donne de la richesse et des biens, et le pouvoir* dâen manger et dâen prendre sa part, et de se rĂ©jouir en son travail,⊠câest lĂ un don de Dieu ; 20 car il ne se souviendra pas beaucoup des jours de sa vie ; car Dieu lui a donnĂ© une rĂ©ponse dans la joie de son cĆur. â v. 18 litt. voir. â v. 19 litt. et quâil a fait maĂźtre. Chapitre 6 1 Il y a un mal que jâai vu sous le soleil, et qui est frĂ©quent* parmi les hommes 2 il y a tel homme Ă qui Dieu donne de la richesse, et des biens, et de lâhonneur, et il ne manque rien Ă son Ăąme de tout ce quâil dĂ©sire ; et Dieu ne lui a pas donnĂ© le pouvoir dâen manger, car un Ă©tranger sâen repaĂźt. Cela est une vanitĂ© et un mal douloureux. 3 Si un homme engendre cent [fils], et quâil vive beaucoup dâannĂ©es, et que les jours de ses annĂ©es soient en grand nombre, et que son Ăąme ne soit pas rassasiĂ©e de bien, et aussi quâil nâait pas de sĂ©pulture, je dis que mieux vaut un avorton que lui ; 4 car celui-ci vient dans la vanitĂ©, et il sâen va dans les tĂ©nĂšbres, et son nom est couvert de tĂ©nĂšbres ; 5 et aussi il nâa pas vu et nâa pas connu le soleil celui-ci a plus de repos que celui-lĂ . 6 Et sâil vivait deux fois mille ans, il nâaura pas vu le bonheur tous* ne vont-ils pas en un mĂȘme lieu ? â v. 1 ou grand. â v. 6 ou et quâil ne vit pas le bonheur, â tous⊠? 7 Tout le travail de lâhomme est pour sa bouche, et cependant son dĂ©sir nâest pas satisfait*. 8 Car quel avantage le sage a-t-il sur le sot ? Quel [avantage] a lâaffligĂ© qui sait marcher devant les vivants ? 9 Mieux vaut la vue des yeux que le mouvement du dĂ©sir. Cela aussi est vanitĂ© et poursuite du vent. 10 Ce qui existe a dĂ©jĂ Ă©tĂ© appelĂ© de son nom ; et on sait ce quâest lâhomme, et quâil ne peut contester avec celui qui est plus fort que lui. 11 Car il y a beaucoup de choses qui multiplient la vanitĂ© quel avantage en a lâhomme ? 12 Car qui sait ce qui est bon pour lâhomme dans la vie, tous les jours de la vie de sa vanitĂ©, quâil passe comme une ombre ? Et qui dĂ©clarera Ă lâhomme ce qui sera aprĂšs lui sous le soleil ? â v. 7 litt. son Ăąme nâest pas remplie. Chapitre 7 1 Mieux vaut une bonne renommĂ©e que le bon parfum*, et le jour de la mort que le jour de la naissance. 2 Mieux vaut aller dans la maison de deuil, que dâaller dans la maison de festin, en ce que lĂ est la fin de tout homme ; et le vivant prend cela Ă cĆur. 3 Mieux vaut le chagrin que le rire, car le cĆur est rendu meilleur par la tristesse du visage. 4 Le cĆur des sages est dans la maison de deuil, mais le cĆur des sots, dans la maison de joie. 5 Mieux vaut Ă©couter la rĂ©prĂ©hension du sage, que dâĂ©couter la chanson des sots. 6 Car comme le bruit des Ă©pines sous la marmite, ainsi est le rire du sot. Cela aussi est vanitĂ©. â v. 1 ou bonne huile parfumĂ©e. 7 Certainement, lâoppression rend insensĂ© le sage, et le don ruine le cĆur. 8 Mieux vaut la fin dâune chose que son commencement. Mieux vaut un esprit patient quâun esprit hautain. 9 Ne te hĂąte pas en ton esprit pour tâirriter, car lâirritation* repose dans le sein des sots. â v. 9 ailleurs chagrin. 10 Ne dis pas Comment se fait-il que les jours prĂ©cĂ©dents ont Ă©tĂ© meilleurs que ceux-ci ? car ce nâest pas par sagesse que tu tâenquiers de cela. 11 La sagesse est aussi bonne quâun* hĂ©ritage, et profitable pour ceux qui voient le soleil ; 12 car on est Ă lâombre de la sagesse [comme] Ă lâombre de lâargent, mais lâavantage de la connaissance, [câest que] la sagesse fait vivre celui qui la possĂšde. â v. 11 ou est bonne avec un. 13 ConsidĂšre lâĆuvre de Dieu, car qui peut redresser ce quâil a tordu ? 14 Au jour du bien-ĂȘtre, jouis du* bien-ĂȘtre, et, au jour de lâadversitĂ©, prends garde ; car Dieu a placĂ© lâun vis-Ă -vis de lâautre, afin que lâhomme ne trouve rien [de ce qui sera] aprĂšs lui. â v. 14 litt. sois dans le. 15 Jâai vu tout [cela] dans les jours de ma vanitĂ© il y a tel juste qui pĂ©rit par* sa justice, et il y a tel mĂ©chant qui prolonge [ses jours] par* son iniquitĂ©. â v. 15 ou dans. 16 Ne sois pas juste Ă lâexcĂšs, et ne fais pas le sage outre mesure ; pourquoi te dĂ©truirais-tu ? 17 Ne sois pas mĂ©chant Ă lâexcĂšs, et ne sois pas insensĂ© ; pourquoi mourrais-tu avant ton temps ? â 18 Il est bon que tu saisisses ceci et que tu ne retires point ta main de cela ; car qui craint Dieu sort de tout. 19 La sagesse fortifie le sage plus que dix hommes puissants qui sont dans la ville. 20 Certes, il nây a pas dâhomme juste sur la terre qui ait fait le bien et qui nâait pas pĂ©chĂ©. 21 Aussi ne mets pas ton cĆur Ă toutes les paroles quâon dit, afin que tu nâentendes pas ton serviteur te maudissant. 22 Car aussi ton cĆur sait que bien des fois, toi aussi, tu as maudit les autres. 23 Jâai Ă©prouvĂ© tout cela par la sagesse ; jâai dit Je serai sage ; mais elle Ă©tait loin de moi. 24 Ce qui a Ă©tĂ© est loin et trĂšs-profond, qui le trouvera ? 25 Je me suis mis, moi et mon cĆur, Ă connaĂźtre et Ă explorer et Ă rechercher la sagesse et lâintelligence, et Ă connaĂźtre que la mĂ©chancetĂ© est sottise, et la folie, dĂ©raison* ; 26 et jâai trouvĂ© plus amĂšre que la mort la femme dont le cĆur est [comme] des filets et des rets, [et] dont les mains sont des chaĂźnes celui qui est agrĂ©able Ă Dieu lui Ă©chappera, mais celui qui pĂšche sera pris par elle. 27 Regarde ceci que jâai trouvĂ©, dit le prĂ©dicateur, [en examinant les choses] une Ă une pour en trouver la raison, 28 ce que mon Ăąme cherche encore et que je nâai pas trouvĂ© jâai trouvĂ© un homme entre mille, mais une femme entre elles toutes, je ne lâai pas trouvĂ©e. 29 Seulement, voici, jâai trouvĂ© que Dieu a fait lâhomme droit ; mais eux, ils ont cherchĂ© beaucoup de raisonnements. â v. 25 ou la mĂ©chancetĂ© de la sottise et la folie de la dĂ©raison. Chapitre 8 1 Qui est comme le sage ? et qui sait lâexplication des choses ? La sagesse dâun homme illumine son visage, et lâarrogance de son visage en est changĂ©e. 2 Je [dis] Prends garde au commandement* du roi, et cela Ă cause du serment [fait] Ă Dieu. 3 Ne te presse pas de tâen aller de devant lui ; ne persĂ©vĂšre point dans une chose mauvaise ; car tout ce quâil lui plaĂźt, il le fait ; 4 parce que la parole du roi est une puissance, et qui lui dira Que fais-tu ? â v. 2 litt. Ă la bouche 5 Celui qui garde le commandement ne connaĂźtra aucun mal ; et le cĆur du sage connaĂźt le temps et le jugement ; 6 car pour toute chose il y a un temps et un jugement. 7 Car la misĂšre de lâhomme abonde sur lui ; car il ne sait pas ce qui adviendra ; car comment cela arrivera, qui le lui dĂ©clarera ? 8 Il nây a point dâhomme qui ait pouvoir sur lâesprit pour emprisonner lâesprit, et il nây a personne qui ait de la puissance sur le jour de la mort, et il nây a point de dispense dans une telle guerre, et la mĂ©chancetĂ© ne dĂ©livrera pas ceux qui la pratiquent. 9 Jâai vu tout cela, et jâai appliquĂ© mon cĆur Ă toute Ćuvre qui se fait sous le soleil. Il est un temps oĂč des hommes dominent sur des hommes pour leur mal. 10 Et de mĂȘme jâai vu des mĂ©chants enterrĂ©s et sâen allant, mais ceux qui avaient bien fait sâen allaient du lieu saint, et Ă©taient oubliĂ©s dans la ville. Cela aussi est vanitĂ©. 11 Parce que la sentence contre les mauvaises Ćuvres ne sâexĂ©cute pas immĂ©diatement, Ă cause de cela le cĆur des fils des hommes est au dedans dâeux plein [dâenvie] de faire le mal. 12 Bien que le pĂ©cheur fasse le mal cent fois et prolonge [ses jours], je sais cependant que [tout] ira bien pour ceux qui craignent Dieu, parce quâils craignent sa face ; 13 mais il nây aura pas de bonheur pour le mĂ©chant, et il ne prolongera pas [ses] jours, comme lâombre, parce quâil ne craint pas la face de Dieu. 14 Il est encore une vanitĂ© qui a lieu sur la terre câest quâil y a des justes auxquels il arrive selon lâĆuvre des mĂ©chants, et il y a des mĂ©chants auxquels il arrive selon lâĆuvre des justes. Jâai dit que cela aussi est vanitĂ©. 15 Et jâai louĂ© la joie, parce quâil nây a rien de bon pour lâhomme, sous le soleil, que de manger et de boire et de se rĂ©jouir ; et câest ce qui lui demeurera de son travail durant les jours de sa vie que Dieu lui donne sous le soleil. 16 Lorsque jâai appliquĂ© mon cĆur Ă connaĂźtre la sagesse et Ă regarder les choses qui se font sur la terre car il y a tel homme qui, ni jour ni nuit, ne voit le sommeil de ses yeux, 17 alors jâai vu que tout [est] lâĆuvre de Dieu, [et] que* lâhomme ne peut pas trouver lâĆuvre qui se fait sous le soleil bien que lâhomme se travaille pour la chercher, il ne la trouve point ; et mĂȘme si le sage se propose de la connaĂźtre, il ne peut la trouver. â v. 17 litt. et jâai vu toute lâĆuvre de Dieu, que. Chapitre 9 1 Car jâai appliquĂ© mon cĆur Ă tout cela, et pour examiner tout cela, [savoir] que les justes et les sages, et leurs travaux, sont dans la main de Dieu lâhomme ne connaĂźt ni lâamour ni la haine. Tout est devant eux. 2 Tout arrive Ă©galement Ă tous un mĂȘme Ă©vĂ©nement au juste et au mĂ©chant, au bon et au pur, et Ă lâimpur, Ă celui qui sacrifie et Ă celui qui ne sacrifie pas ; comme lâhomme de bien, ainsi le pĂ©cheur ; celui qui jure, comme celui qui craint le serment. 3 Câest un mal dans tout ce qui se fait sous le soleil, quâun mĂȘme Ă©vĂ©nement arrive Ă tous ; et aussi le cĆur des fils des hommes est plein de mal, et la folie est dans leur cĆur pendant quâils vivent ; et aprĂšs cela [ils vont] vers les morts. 4 Car pour celui qui est liĂ© Ă tous les vivants il y a de lâespoir, car un chien vivant vaut mieux quâun lion mort. 5 Car les vivants savent quâils mourront ; mais les morts ne savent rien du tout ; et il nây a plus pour eux de salaire, car leur mĂ©moire est oubliĂ©e. 6 Leur amour aussi, et leur haine, et leur envie, ont dĂ©jĂ pĂ©ri, et ils nâont plus de part, Ă jamais, dans tout ce qui se fait sous le soleil. 7 Va, mange ton pain avec joie, et bois ton vin dâun cĆur heureux ; car Dieu a dĂ©jĂ tes Ćuvres pour agrĂ©ables. 8 Quâen tout temps tes vĂȘtements soient blancs, et que lâhuile ne manque pas sur ta tĂȘte. 9 Jouis de* la vie avec la femme que tu aimes, tous les jours de la vie de ta vanitĂ©, qui** tâa Ă©tĂ© donnĂ©e sous le soleil, tous les jours de ta vanitĂ© ; car câest lĂ ta part dans la vie et dans ton travail auquel tu as travaillĂ© sous le soleil. 10 Tout ce que ta main trouve Ă faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il nây a ni Ćuvre, ni combinaison, ni connaissance, ni sagesse, dans le shĂ©ol, oĂč tu vas. â v. 9* litt. Vois ; comparer 21, etc. â v. 9** câest-Ă -dire la vie ; dâautres rapportent le qui Ă femme. 11 Je me suis tournĂ©, et jâai vu sous le soleil que la course nâest point aux agiles, ni la bataille aux hommes forts, ni le pain aux sages, ni les richesses aux intelligents, ni la faveur Ă ceux qui ont de la connaissance ; car le temps et les circonstances les atteignent tous. 12 Car aussi lâhomme ne connaĂźt pas son temps, comme les poissons qui sont pris dans le filet de malheur, et comme les oiseaux qui sont pris dans le piĂšge comme eux, les fils des hommes sont enlacĂ©s dans un temps mauvais, lorsquâil tombe sur eux subitement. 13 Jâai vu aussi cette sagesse sous le soleil, et elle a Ă©tĂ© grande pour moi 14 il y avait une petite ville, et peu dâhommes dedans ; et un grand roi vint contre elle, et lâinvestit, et bĂątit contre elle de grandes terrasses ; 15 or il sây trouva un homme pauvre [et] sage, qui dĂ©livra la ville par sa sagesse ; mais personne ne se souvint de cet homme pauvre. 16 Et jâai dit Mieux vaut la sagesse que la force ; mais la sagesse du pauvre est mĂ©prisĂ©e, et ses paroles ne sont pas Ă©coutĂ©es. 17 Les paroles des sages sont Ă©coutĂ©es dans la tranquillitĂ©, plus que le cri de celui qui gouverne parmi les sots. 18 Mieux vaut la sagesse, que les instruments de guerre, et un seul pĂ©cheur dĂ©truit beaucoup de bien. Chapitre 10 1 Les mouches mortes font sentir mauvais, elles font fermenter lâhuile du parfumeur ; [ainsi fait] un peu de folie, [Ă lâĂ©gard de] celui qui est estimĂ© pour sa sagesse et sa gloire*. â v. 1 ou un peu de folie a plus de poids que sagesse et gloire. 2 Le cĆur du sage est Ă sa droite, et le cĆur du sot, Ă sa gauche ; 3 et mĂȘme, quand lâinsensĂ© marche dans le chemin, le sens lui manque, et il dit Ă chacun quâil est un insensĂ©. 4 Si lâesprit du gouverneur sâĂ©lĂšve contre toi, ne quitte pas ta place ; car la douceur apaise de grands pĂ©chĂ©s. 5 Il est un mal que jâai vu sous le soleil, comme une erreur provenant du gouverneur 6 le manque de sens est placĂ© dans de hautes dignitĂ©s, et les riches sont assis dans une position basse. 7 Jâai vu des serviteurs sur des chevaux, et des princes marchant sur la terre comme des serviteurs. 8 Qui creuse une fosse y tombe ; et qui renverse une clĂŽture, un serpent le mord. 9 Qui remue des pierres en sera meurtri ; qui fend du bois se met en danger. 10 Si le fer est Ă©moussĂ©, et que [celui qui lâemploie] nâen aiguise pas le tranchant, il aura des efforts Ă faire ; mais la sagesse est profitable pour amener le succĂšs. 11 Si le serpent mord parce quâil nây a pas de charme, celui qui a une langue ne vaut pas mieux. 12 Les paroles de la bouche du sage sont pleines de grĂące, mais les lĂšvres dâun sot lâengloutissent. 13 Le commencement des paroles de sa bouche est folie, et la fin de son discours* est un mauvais Ă©garement. 14 Et lâinsensĂ© multiplie les paroles lâhomme ne sait pas ce qui arrivera ; et ce qui sera aprĂšs lui, qui le lui dĂ©clarera ? 15 Le travail des sots les lasse, parce quâils ne savent pas aller Ă la ville. â v. 13 litt. de sa bouche. 16 Malheur Ă toi, terre qui as pour roi un jeune garçon, et dont les princes mangent dĂšs le matin ! 17 Bienheureuse toi, terre qui as pour roi le fils des nobles, et dont les princes mangent au temps convenable, pour [rĂ©parer] leurs forces, et non pour le [plaisir de] boire ! 18 Ă cause de la paresse, la charpente sâaffaisse ; et Ă cause des mains lĂąches, la maison a des gouttiĂšres. 19 On fait un repas pour sâĂ©gayer, et le vin rend la vie joyeuse ; mais lâargent rĂ©pond Ă tout. 20 Ne maudis pas le roi, mĂȘme dans ta pensĂ©e, et ne maudis pas le riche dans la chambre oĂč tu couches, car lâoiseau des cieux en emporterait la voix, et ce qui a des ailes en divulguerait les paroles. Chapitre 11 1 Jette ton pain sur la face des eaux, car tu le trouveras aprĂšs bien des jours. 2 Donne une portion Ă sept, et mĂȘme Ă huit ; car tu ne sais pas quel mal arrivera sur la terre. 3 Si les nuĂ©es sont pleines, elles verseront la pluie sur la terre ; et si un arbre tombe, vers le midi ou vers le nord, Ă lâendroit oĂč lâarbre sera tombĂ©, lĂ il sera. 4 Celui qui observe le vent ne sĂšmera pas ; et celui qui regarde les nuĂ©es ne moissonnera pas. 5 Comme tu ne sais point quel est le chemin de lâesprit, [ni] comment [se forment] les os dans le ventre de celle qui est enceinte, ainsi tu ne connais pas lâĆuvre de Dieu qui fait tout. 6 Le matin, sĂšme ta semence, et, le soir, ne laisse pas reposer ta main ; car tu ne sais pas ce qui rĂ©ussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront Ă©galement bons. 7 La lumiĂšre est douce, et il est agrĂ©able pour les yeux de voir le soleil ; 8 mais si un homme vit beaucoup dâannĂ©es, [et] se rĂ©jouit en toutes, quâil se souvienne aussi des jours de tĂ©nĂšbres, car ils sont en grand nombre tout ce qui arrive est vanitĂ©. 9 RĂ©jouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, et que ton cĆur te rende heureux aux jours de ton adolescence, et marche dans les voies de ton cĆur et selon les regards de tes yeux ; mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu tâamĂšnera en jugement. 10 Ăte de ton cĆur le chagrin, et fais passer le mal loin de ta chair ; car le jeune Ăąge et lâaurore sont vanitĂ©. Chapitre 12 1 Et souviens-toi de ton CrĂ©ateur dans les jours de ta jeunesse, avant que soient venus les jours mauvais, et avant quâarrivent les annĂ©es dont tu diras Je nây prends point de plaisir ; 2 avant que sâobscurcissent le soleil, et la lumiĂšre, et la lune, et les Ă©toiles, et que les nuages reviennent aprĂšs la pluie ; 3 au jour oĂč tremblent les gardiens de la maison, et oĂč se courbent les hommes forts, et oĂč chĂŽment celles qui moulent, parce quâelles sont en petit nombre, et oĂč ceux qui regardent par les fenĂȘtres sont obscurcis, 4 et oĂč les deux battants de la porte se ferment sur la rue ; quand baisse le bruit de la meule, et quâon se lĂšve Ă la voix de lâoiseau, et que toutes les filles du chant faiblissent ; 5 quand aussi on craint ce qui est haut, et quâon a peur sur le chemin, et quand lâamandier fleurit*, et que la sauterelle devient pesante, et que la cĂąpre est sans effet** ; car lâhomme sâen va dans sa demeure des siĂšcles, et ceux qui mĂšnent deuil parcourent les rues ; 6 â avant que le cĂąble dâargent se dĂ©tache, que le vase dâor se rompe, que le seau se brise Ă la source, et que la roue se casse Ă la citerne ; 7 et que la poussiĂšre retourne Ă la terre, comme elle y avait Ă©tĂ©, et que lâesprit retourne Ă Dieu qui lâa donnĂ©. â v. 5* ou lâamande est mĂ©prisĂ©e. â v. 5** ou le dĂ©sir est anĂ©anti. 8 VanitĂ© des vanitĂ©s, dit le prĂ©dicateur ; tout est vanitĂ© ! 9 Et de plus, parce que le prĂ©dicateur Ă©tait sage, il a encore enseignĂ© la connaissance au peuple ; et il a pesĂ© et sondĂ©, [et] mis en ordre beaucoup de proverbes. 10 Le prĂ©dicateur sâest Ă©tudiĂ© Ă trouver des paroles agrĂ©ables ; et ce qui a Ă©tĂ© Ă©crit est droit, des paroles de vĂ©ritĂ©. 11 Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et les recueils*, comme des clous enfoncĂ©s ils sont donnĂ©s par un seul pasteur. 12 Et de plus, mon fils, laisse-toi instruire par eux Ă faire beaucoup de livres, il nây a point de fin, et beaucoup dâĂ©tude lasse la chair. â v. 11 selon quelques-uns ceux qui rassemblent. 13 Ăcoutons la fin de tout ce qui a Ă©tĂ© dit Crains Dieu, et garde ses commandements ; car câest lĂ le tout de lâhomme, 14 car Dieu amĂšnera toute Ćuvre en jugement, avec tout ce qui est cachĂ©, soit bien, soit mal.
Eltanin T. RosierSombralAge 37Messages 271Gallions 1630Date d'inscription 29/10/2019Feuille de personnageBaguette 34,6 cm, bois dâolivier, ventricule de dragon, elle est assez PurTravail / Etudes Apothicaire MaĂźtre des PotionsMar 29 Oct - 1905Eltanin Terebellum Rosier34 ans â Sang-Pur â Jake GyllenhaalNationalitĂ© Gallois Maison SerdaigleOrientation Sexuelle DemiromantiqueSituation maritale officieusement fiancĂ© Situation financiĂšre AisĂ©e Travail Apothicaire Baguette 34,6 cm, bois dâolivier, ventricule de dragon, elle est assez 1m86Corpulence ElancĂ©eCheveux Brun foncĂ©s, raides, souvent plaquĂ© en arriĂšre, mi-longsYeux bleu cielAutres Bien que tu nâaies que peu de grains de beautĂ© sur le visage, tes bras et ton dos en sont peuplĂ©s, tâaimes pas spĂ©cialement ça, alors quand tâen a lâoccasion, tu prĂ©fĂšres porter des manches longues. Tâas eu une sĆur jumelle, mais tâen parle assez rarement, voire pas du tout. Tâas une cicatrice sur lâavant-bras droit, assez longue, trace de ton premier signe de magie. Si Ă force de persĂ©vĂ©rance et de patience, tu as fini par devenir un Legilimens, tâas eu nettement plus de mal avec lâOcclumancie, et tu nâen maĂźtrises que quelques bases peu fiables. Tu ne supportes pas vraiment le silence, alors il tâarrives inconsciemment de tapoter doigts sur la table, ou de taper lĂ©gĂšrement du pied lorsquâil nây a pas assez de bruit ambiant Ă ton goĂ»t. Tâas une assurance assez incroyable, que ce soit en tes gestes, tes paroles, tes idĂ©es. Quelque chose qui tâa toujours poussĂ© Ă donner du meilleur de toi-mĂȘme, Ă avancer, sans te poser trop de questions non plus. Si tâas pu faire des erreurs dans le passĂ©, tâas essayĂ© dâen retirer Ă chaque fois une leçon. MĂȘme si lâĂ©chec ne te fait pas spĂ©cialement peur, jusquâĂ maintenant, rien de ce que tâas pu faire ne tâa menĂ© Ă mort, tâen es bien heureux, et tu ne vois pas pourquoi tu devrais commencer Ă douter de assurance qui peut mener Ă un certain entĂȘtement. Tâaimes vraiment pas devoir admettre oralement que tâas tort, ou juste dire quâune autre personne est meilleure que toi. Si tâas une idĂ©e en tĂȘte, il sera extrĂȘmement difficile de te la sortir. Tu viendras mĂȘme Ă faire preuve dâune mauvaise foi assez incroyable si on tâamĂšne des preuves concrĂštes pour te dĂ©montrer tes fautes. Et revenir plus tard, ou le lendemain comme une fleur en ayant changĂ© dâavis, et en faisant comme si tu nâavais jamais eu tort de ta vie. Tâas une curiositĂ© assez forte, voire mĂȘme sans aucune limite. Elle pousserait presque Ă faire croire que tu as un certain dĂ©ficit de lâattention. Tâes capable en pleine conversation de changer de sujet Ă une vitesse assez incroyable, simplement parce que quelque chose dâautre Ă captĂ© ton esprit, que tu tâes vraisemblablement au choix lassĂ© de ce dont vous parliez juste avant, ou que ta curiositĂ© tâas poussĂ© Ă tâintĂ©resser Ă autre chose. Nâayant aucune notion de ce qui peut ĂȘtre bien ou mal tu te retrouves parfois dans des situations classĂ©es Ă©thiquement et moralement mauvaises selon la sociĂ©tĂ©, juste pour satisfaire ton besoin de comprendre, de toucher Ă tout. On ne peut clairement pas tâenlever le fait que tâas un sang-froid, une patience assez mĂ©morable. Tu peux te retrouver dans la pire des situations, que tu continueras dâagir comme Ă ton habitude, sans pour autant te mettre Ă stresser. Tâes franchement pas une personne quâon Ă©nerve facilement. Agacer, câest diffĂ©rent, mais il y a peu de chances pour que tu ne tâemportes suite Ă des remarques quâon puisse te faire. Tu gardes un ton et une attitude assez posĂ©s et gĂ©nĂ©ralement peu agressifs. Tu nâas strictement rien contre la violence physique, ou en tout cas en voir, mais tâaimes vraiment pas te salir les mains, si tâen veux Ă quelquâun, tu prĂ©fĂšres clairement le lui faire payer par des moyens plus quelquâun de rarement sĂ©rieux. Tâestimes que tâas quâune seule vie, et quâil vaut mieux en profiter plutĂŽt que de sâembourber dans des situations barbantes. Tout est sujet Ă lâamusement, dont les autres. A quelques dĂ©tails prĂšs, tu serais capable de les considĂ©rer comme Ă©tant des bouffons prĂ©sents pour te divertir. Mais il leur arrive de le faire sans mĂȘme que tu ne demandes quoique ce soit, donc bon, tu ne vas pas tâen plaindre. Tâaimes pas du tout te prendre la tĂȘte, sur quelque chose ou avec quelquâun, alors les conflits et les problĂšmes, tu prĂ©fĂšres nettement les prendre Ă la point auquel il est difficile de ne pas faire attention, câest ton Ă©gocentrisme. Il paraĂźt dĂšs les premiĂšres minutes de conversations. Parce que ton sujet prĂ©fĂ©rĂ© est bien Ă©videmment, ta petite personne. Si tu arrives Ă ne pas ramener un de tes nombreux faits durant plus de cinq minutes, cela tient presque du miracle. Tu ne te prends pas pour nâimporte qui, en fait. Tâes totalement persuadĂ© dâĂȘtre lâune de ses personnes mĂ©ritant ĂȘtre au-dessus des autres, et ce pour plusieurs raisons dâ on sâadresse Ă toi, il vaut mieux ne pas tout prendre au premier degrĂ©. Lâhumour noir et lâironie, ce nâest vraiment pas ça qui te manque dans la vie, tâen a Ă revendre, en fait. Et peu importe ton interlocuteur, quâil sâagisse dâun de tes supĂ©rieurs ou non, tâen feras preuve, quand bon te semble. Tu ne vois pas vraiment lâintĂ©rĂȘt de tâen priver, ni mĂȘme pourquoi tu devrais te freiner dâune maniĂšre ou dâune plus, tâadores parler. Tu pourrais passer des journĂ©es entiĂšres Ă le faire, si ton corps te le permettait. Et ce, de tout et de rien. MĂȘme si trĂšs clairement, ton sujet prĂ©fĂ©rĂ© sont les divers ragots et commĂ©rages que tu peux trouver. Pas spĂ©cialement pour les utiliser par la suite contre les personnes en question. Mais câest distrayant et gĂ©nĂ©ralement assez amusant, aussi. Tout autant que ceux qui peuvent te concerner. Tâaimes laisser planer le doute, et juste savoir ce quâon peut bien penser de toi, que ce soit positif ou nâest gĂ©nĂ©ralement pas difficile de devenir de quelle humeur tu es. Il faut dire que ton visage est un peu comme un livre ouvert. Tâes expressif, presque excessivement. Que ce soit tes yeux, tes sourcils, ta bouche, tes mains, tes paroles sont bien souvent suivies de mouvements les appuyant. Bien que le ton de ta voix pourrait bien souvent suffire. Surtout que tâes loin dâĂȘtre discret lorsque tu parles. Tâhurles pas non plus, mais si tâas quelque chose Ă dire, et envie dâĂȘtre entendu, tâhĂ©sites pas Ă parler par-dessus les ne tâennuies presque jamais, tâarrives Ă tâoccuper avec un rien, et qui plus est, ton cerveau ne se retrouve que trĂšs rarement totalement au repos. Tâas toujours des milliers dâidĂ©es, pas spĂ©cialement bonnes, qui te passent par la tĂȘte et tâas quâune envie, câest de toutes les accomplir. Câest par un aprĂšs-midi pluvieux dâautomne que la famille Rosier sâest agrandie non pas dâun, mais de deux nouveaux-venus. Ta sĆur, Misam, et toi-mĂȘme, Eltanin, deux noms dâĂ©toiles, comme dans les anciennes traditions de votre famille, auxquelles vos parents tenaient Ă©normĂ©ment. Ta sĆur Ă©tant nĂ©e quelques secondes avant toi, elle a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme ton aĂźnĂ©e, bien que lâon parlĂąt gĂ©nĂ©ralement de vous deux comme Ă©tant des jumeaux. Vous avez reçu la mĂȘme Ă©ducation, aucun favoritisme dâun cĂŽtĂ© ou de lâautre, vous Ă©tiez totalement logĂ©s Ă la mĂȘme enseigne. Qui soi dit en passant Ă©tait plus quâagrĂ©able, vous nâaviez aucun problĂšme financier, et votre mĂšre avait une certaine tendance Ă cĂ©der Ă vos caprices lorsque votre pĂšre avait le dos tournĂ©. Cependant, vous aviez des caractĂšres assez diffĂ©rents. Alors que tâaimais te dĂ©marquer, prendre les devants lorsque tâen avait lâoccasion, Misam Ă©tait plus renfermĂ©e, plus taciturne. Elle avait aussi un peu plus de mal Ă aller vers les autres, et tâavais dĂ©cidĂ© par toi-mĂȘme de lâaider, de lâentraĂźner le plus souvent possible avec toi, peu importait ce que tu pouvais faire. Tu te disais que de toute maniĂšre ça ne pouvait quâĂȘtre mieux que de la laisser seule dans son coin , dans votre maison. Elle ne semblait pas toujours Ă lâaise, mais tâavais un peu pris lâhabitude de la voir rĂ©agir de cette maniĂšre, alors tu nây faisais plus spĂ©cialement attention. Vos parents Ă©tant tous deux des sorciers, vous aviez passĂ©s des nuits dans votre chambre Ă parler, rĂȘver, de ce que pourrait bien ĂȘtre votre premier signe de magie. Signe qui se faisait franchement tarder que ce sont de ton cĂŽtĂ© ou du sien. Ce nâest que lâannĂ©e de tes six ans quâil daigna se montrer, sans doute pas de la meilleure des maniĂšres. Par ennui et curiositĂ©, tâĂ©tais allĂ© dans la cuisine alors que cela tâĂ©tait formellement interdit par ton paternel. Pas du tout un endroit pour vous, qui Ă©tait presque entiĂšrement rĂ©servĂ© Ă lâelfe de maison de la famille. Mais il tâarrivait dây faire un tour, surtout que ce soir-lĂ , tes parents recevaient tes amis, ce qui signifiait que forcĂ©ment, il y aurait un dessert. Et vu que personne nâavait daignĂ© te dire ce que câĂ©tait, tâĂ©tais allĂ© voir par toi-mĂȘme. Tâavais Ă©tĂ© assez déçu en remarquant quâil sâagissait dâune espĂšce de piĂšce montĂ©e aux fruits rouges, alors que tout ce dont tu avais envie, câĂ©tait de quelque chose de commencĂ© Ă te plaindre, en espĂ©rant que cet elfe qui nâĂ©tait absolument pas sous tes ordres, mais plutĂŽt sous ceux de tes aĂźnĂ©s, ne change dâavis et ne cĂšde Ă ton caprice. Ce quâil ne fit absolument pas, alors tâavais continuĂ© de te plaindre et de tâĂ©nerver tout seul, jusquâĂ faire une vĂ©ritable crise de larmes digne dâun enfant de deux ans, mais tâavais clairement mis ta dignitĂ© de cĂŽtĂ©. Tu ne supportais pas quâon puisse te tenir tĂȘte. Et Ă force de tâĂ©nerver, les tiroirs ce sont ouverts sans raison, quelques couteaux en sont sortis, avant dâaller se planter dans les divers murs de la piĂšce. Nettement plus de peur que de mal, personne nâen Ă©tait mort, fort heureusement, mĂȘme si lâoreille de lâelfe de maison en avait pris un coup, et surtout ton bras droit. Tâavais Ă©tĂ© mitigĂ© assez fortement entre la joie, comprenant quâil sâagissait de ta magie qui se manifestait enfin, et encore des pleurs, vu que tu ne tâĂ©tais jamais rĂ©ellement fait mal et que tu Ă©tais certain quâil allait maintenant falloir dâamputer le bras et que tu ne pourrais plus jamais lâutiliser. Totalement faux, aprĂšs quelques heures, tout Ă©tait redevenu dans lâordre, tâavais plus quâune cicatrice, que tu portes encore aujourdâhui. Et tout le monde Ă©tait heureux et soulagĂ©s, hormis peut-ĂȘtre Misam qui semblait encore un peu plus stressĂ©e que dâ tout un temps, tes parents, toi aussi dâailleurs, ont cru quâil sâagissait dâune cracmol, mais le jour de vos neuf ans, elle fit totalement fondre les bougies qui se trouvaient sur la tarte quâon vous avait prĂ©parĂ©e. Visiblement un trĂšs gros problĂšme avec les desserts dans votre famille, mais soit. TâĂ©tais content pour elle, mĂȘme si ça ne tâaurait absolument pas dĂ©rangĂ© de commencer Ă faire tes Ă©tudes sans elle Ă Poudlard. Un grand moment, ça aussi. Surtout lors de vos achats au Chemin de Traverse. Vous aviez pu choisir un animal, tâavais optĂ© pour un chat, un persan chinchilla qui tâavait directement tapĂ© dans lâĆil. Ta sĆur avait voulu aussi prendre un fĂ©lin, mais il sâĂ©tait vite avĂ©rĂ©, mĂȘme dans le magasin, que celui que tu avais choisi ne supportait absolument pas la prĂ©sence des autres et tentait dâĂȘtre agressif avec eux. Vous aviez deux choix, soit tu optais pour un autre, soit Misam pouvait prendre un autre animal, en espĂ©rant quâil sâentendrait avec lui. Il nâavait pas fallu longtemps pour que la deuxiĂšme option soit adoptĂ©e. Tu nâavais aucune envie de dĂ©truire les quelques rĂȘves que tâavais pu faire avec cette boule de poil blanche en une poignĂ©e de seconde non plus. Puis elle avait eu droit Ă un beau grand-duc aussi. Bien que tu le trouvais un peu ridicule, mais tâavais Ă©vitĂ© de le dire Ă voix arrivĂ© le jour tant attendu de votre rentrĂ©e. Tu ne tenais clairement plus en place, alors que Misam traĂźnait un peu des pieds. Tu savais quâelle avait un peu peur de devoir quitter la maison, lâespĂšce de cocon que vous aviez avec vos parents, tâavais essayĂ© de la rassurer en lui disant que de toute maniĂšre vous seriez ensemble, que ce serait beaucoup trop bien si vous vous retrouviez dans la mĂȘme maison. Tâavais sĂ»rement dĂ» lui dire que tu ne la lĂącherais pas dâune semelle si ça pouvait lui faire plaisir. Que vous vivriez cette expĂ©rience ensemble, et quâil nây avait rien Ă craindre. Et une fois sur place, elle semblait sâĂȘtre calmĂ©e, toute aussi fascinĂ©e que toi par les Ă©tĂ© le premier Ă passer sous le Choixpeau. Les secondes les plus longues de ta vie, sans aucun doute. Les plus excitantes que tâaies pu vivre jusquâĂ tes onze ans, aussi. Il avait mis un peu de temps avant de se dĂ©cider Ă tâenvoyer chez les Bleu et Bronze. Ce qui te convenait parfaitement, tâĂ©tais dĂ©jĂ assez optimiste, et tâaurais rĂ©ussi Ă trouver du bon peu importe oĂč tâaurais atterri. Un peu moins lâavis de tes parents dâailleurs, mais ce nâĂ©tait pas comme si tu pouvais y changer quoique ce soit. Misam fut la suivante. A ta surprise, elle fut envoyĂ©e dans la mĂȘme Maison que la tienne, et ça tâarrangeait, tu te serais senti un peu mal de lui avoir dit quelques heures auparavant que vous nâalliez plus vous quitter, si vous ne partagiez mĂȘme pas les mĂȘmes salles communes. Tâas pas tardĂ© Ă te faire un groupe dâamis, faut dire que tâas jamais Ă©tĂ© trĂšs difficile, et que tâes facilement repĂ©rable, autant que mĂ©morable. Puis lors de ta troisiĂšme annĂ©e, ton cousin, Tomos vous avait rejoint chez les bleu et bronze. Tu lâavais toujours apprĂ©ciĂ©, tu le considĂ©rais mĂȘme plus que comme un frĂšre, alors pouvoir passer encore plus de temps avec lui, tâĂ©tais beaucoup trop heureux. Tu vivais tranquillement ta vie, et franchement dâun point de vue externe, tu te fondais dans la masse. Tâexcellais quâen Potions et Divination, le reste Ă©tait plutĂŽt assez moyen, voire mĂȘme mĂ©diocre lorsquâil sâagissait de la MĂ©tamorphose. A un tel point que lorsque vous deviez travailler en binĂŽme, tâavais du mal Ă en trouver un, et tu finissais gĂ©nĂ©ralement par te retrouver avec Misam. Tu passais pas mal de temps avec elle, tu continuais de lâinclure lorsque vous faisiez des sorties Ă PrĂ©-au-Lard, ou mĂȘme des sorties aprĂšs le couvre-feu, qui Ă quelques reprises se conclurent en retenues. Puis durant votre cinquiĂšme annĂ©e, presquâĂ la fin, il y avait eu ce pote, qui Ă©tait venu te voir pour tâavouer que ta sĆur lâattirait, mais quâil nâosait pas vraiment lâaborder. Tâavais pas trop su comment le prendre, au dĂ©but. Tâavais toujours un peu ce cĂŽtĂ©, Ă vouloir protĂ©ger Misam de tout. Mais quâest-ce qui pourrait mal se passer, ce mec tu le connaissais depuis au moins trois ans, vous vous entendiez plus que bien. Alors tâavais Ă©tĂ© voir ta sĆur, commençant Ă presque lui vendre votre homologue, du mieux que tu le pouvais. Tu te rappelles lui avoir dit quâelle Ă©tait chanceuse, que câĂ©tait vraiment quelquâun de bien. Tu ne sais mĂȘme plus combien de temps ça a durĂ©, votre conversation, mais ce fut assez long. Long mais payant. Quelques jours plus tard tu les avais vu ensemble, et tâĂ©tais carrĂ©ment content pour eux. Tu nâavais pas voulu tâimmiscer plus que ça, surtout que vos arrivaient. Un grand moment. Surtout lorsque deux semaines avant le dĂ©but des Ă©preuves, tu tâĂ©tais rendu compte que certaines de tes notes Ă©taient incomplĂštes. Tu tâĂ©tais dit que tâirais au talent, ça avait toujours fonctionnĂ©. Puis tu tâes rendu compte aprĂšs ton premier examen, celui dâHistoire de la Magie, ça nâallait clairement pas suffire. Est-ce que tâavais passĂ© tout le restant de la journĂ©e Ă paniquer et Ă agresser verbalement chaque personne tâadressant la parole ? CarrĂ©ment. Toutes sauf une. Misam Ă©tait arrivĂ©e, avec ses notes pour te les passer. Elle avait toujours Ă©tĂ© plus organisĂ©e que toi, et elle avait fini dâĂ©tudier pour la journĂ©e. Pour pratiquement toute la session mĂȘme, elle tâavait dit. Tâaurais jamais pu la remercier Ă sa juste valeur, elle tâavait carrĂ©ment sauvĂ© dâun redoublage. Tâavais aussi de la chance dâavoir une bonne mĂ©moire, mĂȘme si tâavais dĂ» sacrifier quelques heures de sommeil, tâavais trouvĂ© un bon crĂ©neau, pour ne pas commencer Ă mourir sur tes parchemins les jours suivants. Et tâĂ©tais totalement Ă©tĂ© insupportable, jusquâaux rĂ©sultats. Surtout que vos parents avaient prĂ©vus un voyage en France quelques semaines aprĂšs, vous aviez de la famille du cĂŽtĂ© de ta mĂšre installĂ©e par-lĂ , et tu nâavais aucune envie que ce soit gĂąchĂ© par une ou plusieurs notes particuliĂšrement nulles, mĂȘme si tu savais dĂ©jĂ que tâavais ratĂ© un cours. Tu te souviens tellement bien du jour oĂč les hiboux sont arrivĂ©s. TâĂ©tais seul dans le salon, accoudĂ© Ă la fenĂȘtre, prĂȘt Ă rĂ©agir au premier mouvement un tant soi peu suspect. Tes parents travaillaient et Misam Ă©tait dans votre chambre, en train de prĂ©parer sa valise, elle devait passer quelques jours avec son copain et sa famille tu ne savais oĂč. Quand les volatiles Ă©taient arrivĂ©s, tâavais eu du mal Ă ne pas leur arracher lâenveloppe des mains. Dâailleurs sur le coup, tu nâavais pas compris, mais le hibou dĂ©tenant la lettre de ta sĆur restait rĂ©solument devant toi, en te tendant la patte, alors que tu lui avais dit quâelle Ă©tait en haut. Tâen avais dĂ©duit quâil Ă©tait juste dĂ©bile hein. Et tâavais aussi pris sa lettre au passage. Tâavais ouverte la tienne en appelant ta sĆur presque assez fort pour que tout le village ne soit au courant, mais tâavais pas entendu de rĂ©ponse. TâĂ©tais sans doute trop absorbĂ© par la lecture de tes notes. Etonnement, tâavais rĂ©ussi Ă avoir non pas deux O, mais trois, en plus de tes matiĂšres de prĂ©dilections, tâavais rĂ©ussi Ă en dĂ©goter un en Botanique. Le reste Ă©tait un doux mĂ©lange de E et de A, sauf pour lâHistoire de la Magie. Un beau P y trĂŽnait. Mais tâallais plutĂŽt lâ lâenveloppe de Misam tâavait intriguĂ©e. Elle Ă©tait plus lourde. Et ta curiositĂ© tâavait poussĂ© en deux secondes Ă lâouvrir Ă son tour. Le poids vu vite expliquĂ© par lâinsigne de prĂ©fet qui sây trouvait. Tâavais beau eu te dire dâĂȘtre heureux pour elle, tâen avais juste retirĂ© une certaine jalousie. Une certaine envie aussi. Pourquoi elle particuliĂšrement, et pas toi ? Voir mĂȘme, vous deux ? Tâavais songĂ© un instant le garder pour toi, mais câĂ©tait ridicule, la direction devait avoir des papiers prouvant que câĂ©tait Ă elle. Tâavais aussi regardĂ© son relevĂ© de notes. Lui par contre, Ă©tait un peu moins bien que le tiens. Un soulagement, mĂȘme une certaine fiertĂ©, vu que tu tây Ă©tais pris au dernier moment contrairement Ă elle. Et comme elle ne venait pas, tâavais dĂ©cidĂ© dâaller directement la trouver, avec presque la ferme intention de te vanter de tes notes, tout en essayant de minimiser ce que le poste de prĂ©fet pouvait lui apporter. Sauf que Misam, elle nâa jamais su tout court quâelle Ă©tait nommĂ©e nâa jamais su quâelle avait rĂ©ussi absolument tous ses Ă©tait bien dans votre chambre, le corps inerte, retenu par une corde accrochĂ©e Ă une des poutres. Le sourire que tâavais sâĂ©tait figĂ©, lâinformation avait mis du temps Ă monter. Tâavais quand mĂȘme fini par percuter, aprĂšs une poignĂ©e de secondes. Tâavais tellement pas su quoi faire, Ă part lâappeler, en espĂ©rant quâelle pourrait te rĂ©pondre. LâidĂ©e de la dĂ©tacher tâĂ©tais passĂ© par la tĂȘte, mais quelque chose tâempĂȘchait trĂšs clairement de lâapprocher. De la peur ? Sans doute. Jusque lĂ , tâavais jamais eu aucune expĂ©rience avec la mort. Mais tâavais eu la prĂ©sence dâesprit de prendre son hibou, pour pouvoir Ă©crire une lettre Ă tes parents, en espĂ©rant quâils la lisent assez rapidement. Et tâĂ©tais tombĂ© aussi sur un cahier qui tâĂ©tais Ă©trangement familier. Normal, tâavais eu exactement le mĂȘme Ă ton entrĂ©e Ă Poudlard, dâune couleur diffĂ©rente cependant. CâĂ©tait son journal intime, chacun Ă©tant protĂ©gĂ© par un certain sort dâinvisibilitĂ©. Sauf que tu voyais clairement quelque chose dâĂ©crit. Sans doute que le sort sâĂ©tait brisĂ© avec sa mort. Tu tâĂ©tais dit que tây trouverais peut-ĂȘtre des rĂ©ponses, de toute maniĂšre tâavais jamais eu autant de mal Ă rĂ©flĂ©chir quâĂ cet instant, de toute ta vie. Tu ne savais plus trop ce que tu faisais, et une fois le hibou parti, tâĂ©tais de nouveau allĂ© te rĂ©fugier dans le salon, Ă la diffĂ©rence que tu tâĂ©tais installĂ© presque prostrĂ© dans un des fauteuils, gardant un coussin prĂšs de toi, et ce journal. TâĂ©tais trop paniquĂ© pour pleurer, et mĂȘme pour faire quoique ce soit dâautre que de lire ce que tâavais en main. Tâaurais jamais dĂ» faire ça, pour ton propre bien. Tâaurais jamais dĂ» faire ça, pour respecter son intimitĂ©, sa rĂ©ponses, tâen a eues. Pas vraiment celles que tâaurais espĂ©rĂ©es. Tâavais mis un temps Ă le lire, plusieurs jours mĂȘme, lorsque tes parents Ă©taient revenus, tâavais juste eu le rĂ©flexe de le garder sur toi, le leur cachant dĂ©libĂ©rĂ©ment. Tu tâĂ©tais dit quâune fois que tâaurais fini de le lire, tu prĂ©tendrais lâavoir retrouvĂ© par hasard. Au final, tu ne le leur a jamais montrĂ©, encore aujourdâhui il est dans tes affaires, au milieu dâune multitude de bouquins traitants de sujets tout aussi divers les uns que les autres. Tu sais trĂšs bien quâil est lĂ , mais comment tâaurais pu le leur donner de ton plein elle nâavait jamais voulu spĂ©cialement se retrouver Ă Serdaigle, elle lâavait simplement demandĂ©, par peur dâĂȘtre sĂ©parĂ©e de toi, par peur que tu ne sois déçu si elle se trouvait autre part. A plusieurs reprises elle avait remis en cause ce choix, se rendant de plus en plus compte au fil des annĂ©es que ce nâĂ©tait pas du tout une Maison qui lui convenait, dans les idĂ©aux quâelle visait, les personnes qui y Ă©taient. Elle Ă©tait certaine que si elle Ă©tait allĂ©e dans une autre, elle aurait pu nettement plus Ă©voluer, se dĂ©complexer, plutĂŽt que de rester dans ton ombre la plupart du groupe dâamis ? ce nâĂ©tait pas quâelle ne le supportait pas, mais elle nâavait aucun atome crochu avec eux. Elle avait rĂ©ussi Ă en avoir dâautres, Ă cĂŽtĂ©, mais nâosant jamais dĂ©cliner les propositions de sorties que tu pouvais lui faire, elle avait fini malgrĂ© elle par les dĂ©laisser. Ta mĂ©diocritĂ© en MĂ©tamorphose ? Elle lâavait sans doute nettement plus subie que toi, sâĂ©tait retrouvĂ© par moment avec des malformations temporaires desquelles tâavais toujours ri, aprĂšs tout, ça partait au bout de quelques heures. Mais si tâen riait de bon cĆur, ce nâĂ©tait pas vraiment le cas de tout le monde. Les remarques, les regards, elle les avait tous notĂ©s, en espĂ©rant que ça passerait mieux si elle sâexprimait par Ă©crit. Mais plus les jours passaient, plus son style changeait, plus morne, plus sombre. Elle se remettait en doute, tout le heures de colles, tu les avais aussi prises Ă la lĂ©gĂšre, te disant que ça faisait partie dâune scolaritĂ© normale, tant que vous nâen aviez pas constamment. Vos parents vous avaient fait aussi quelques remarques, auxquelles tâavais simplement acquiescĂ©, promettant un peu trop lĂ©gĂšrement que tu ne recommencerais plus. CâĂ©tait tout autre chose pour ta sĆur, mĂȘme si elle en avait eue moins que toi, chaque paragraphe suivant une de ses retenues semblait ĂȘtre un concentrĂ© de manque de confiance en soi, de remise en question, elle venait Ă se demander ce quâelle faisait lĂ , pourquoi elle nâarrivait pas Ă passer au-dessus comme tu pouvais le faire. A se dire quâelle nâĂ©tait quâun boulet pour toi, que tout irait mieux si elle tâĂ©tais dit que ça ne pourrait quâaller mieux une fois quâelle se serait retrouvĂ©e avec son copain. Et mĂȘme si ça nâavait pas spĂ©cialement durĂ©, il te restait un nombre assez important de pages. TâĂ©tais vraiment trop naĂŻf, et trop con. Bien Ă©videmment, il y avait eu vos examens. Elle avait passĂ© un bon moment Ă sâinquiĂ©ter pour toi, ton Ă©tat en revenant de la premiĂšre Ă©preuve. Elle avait dĂ©cidĂ© de passer absolument tout son temps libre Ă complĂ©ter le plus possible ses notes en se renseignant Ă la bibliothĂšque, et auprĂšs de plusieurs enseignants. Si tâavais sacrifiĂ© quelques heures de sommeil pour Ă©tudier, elle avait passĂ© de nuits blanches sur ces cours quâelle te donnait, quâelle nâavait mĂȘme pas le temps de relire pour elle-mĂȘme. Elle se disait quâelle avait de toute façon dĂ©jĂ commencĂ© ses rĂ©visions, et que réécrire tous les renseignements lâaiderait aussi. Sauf quâelle finissait par sâendormir nâimporte oĂč, nâimporte quand, ne pensait mĂȘme plus Ă manger, trop obnubilĂ©e par tâaider dans ta Ă sa relation. Elle nâen avait jamais voulu, du tout. Elle lâavait acceptĂ© uniquement pour te faire plaisir, par peur une nouvelle fois de descendre dans ton estime. Puis tu lui avais assurĂ© que câĂ©tait quelquâun de bien. Et quâelle Ă©tait chanceuse. Si tâavais su. Il la forçait la plupart du temps Ă faire des choses quâelle ne voulait pas faire, câĂ©tait toujours de pire en pire, mais tâavais tellement lâair heureux quand tu les voyais ensemble quâelle voulait encore moins te dĂ©cevoir. Elle Ă©tait totalement perdue, pire que ça, elle cherchait de lâaide, mais elle en savait pas oĂč en demander, ni mĂȘme Ă qui. Et ces quelques jours quâelle allait devoir passer en compagnie de son copain, elle les craignait plus que tout. Et elle en Ă©tait arrivĂ© Ă un stade oĂč elle avait pris la dĂ©cision de tout arrĂȘter, dâarrĂȘter de vivre, dâĂȘtre un poids pour tout le monde, mĂȘme pour elle-mĂȘme. Dire quâelle se haĂŻssait Ă©tait un euphĂ©misme. Et tâavais bien dĂ» te rendre Ă lâĂ©vidence que tout ce que tâavais fait pour Misam, sâĂ©tait lâenfoncer. Lâenfoncer et passer Ă cĂŽtĂ© de son dĂ©sespoir. Ne pas lui tendre la bonne main. Ca tâavait fait beaucoup rĂ©flĂ©chir sur toi-mĂȘme. Bien la seule et unique fois oĂč tâas daignĂ© le faire. Tâessayais de comprendre comment tâaurais pu lâaider, avant de te rendre Ă lâĂ©vidence que tu ne saurais rien changer. Tu tâen voulais Ă©normĂ©ment, comment tâaurais pu ne pas le faire. Et les mois qui suivirent furent les pires de ta vie. Tu la cherchais inconsciemment, tu te cherchais aussi, certain dâavoir ratĂ© quelque chose, certain que si câĂ©tait arrivĂ©, câĂ©tait par ta faute, quâil fallait que tu trouves ce qui clochait en toi. Tu ne comptais plus le nombre de nuits oĂč tu te rĂ©veillais, persuadĂ© de lâavoir entendue, ou sentie. MĂȘme aprĂšs quâon tâait fait changer de chambre, ne supportant plus du tout lâancienne. Vous aviez quand mĂȘme tenu ce voyage en France, qui nâavait plus autant de valeur Ă tes yeux quâavant. Et lâambiance qui rĂ©gnait dans votre famille sonnait totalement faux. Tu lâavais un peu fuie dâailleurs, le plus possible, essayant de te changer les idĂ©es en rencontrant dâautres personnes. Pas uniquement tes cousins, mais aussi leurs amis qui avaient plus ou moins ton Ăąge. Tu cherchais clairement Ă combler le vide quâavait laissĂ© Misam, et ce de nâimporte quelle maniĂšre. Franchement, commencer Ă fumer ne tâa rien apportĂ©, si ce nâest une endurance un peu dĂ©plorable Ă ce jour, surtout au niveau de la respiration. Mais une fille avait attirĂ© ton attention. Ce nâĂ©tait pas que tâavais pas osĂ© lâaborder, mais tâavais un blocage. Peut-ĂȘtre que pour elle aussi, tu passerais Ă cĂŽtĂ© de quelque chose, que tu lui ferais plus de mal quâautre chose. Sauf que câĂ©tait elle qui sâĂ©tait rapprochĂ© petit Ă petit de toi. Qui avait clairement remarquĂ© que tes sourires Ă©taient un peu trop prononcĂ©s pour paraĂźtre vrai, que durant tes quelques moments dâabsence, tu pouvais avoir un air on ne peut plus maussade. Elle Ă©tait patiente, douce, protectrice aussi, mĂȘme si elle savait ce quâelle voulait et ne se laissait pas marcher sur les pieds. Elle avait Ă©tĂ© la premiĂšre Ă te faire rire franchement depuis la disparition de Misam. Tu tâĂ©tais trĂšs rapidement attachĂ© Ă elle, et câĂ©tait totalement rĂ©ciproque. Vous vous Ă©tiez mis ensemble rapidement, peut-ĂȘtre un peu trop. Mais tâen avais besoin de cette attention, de cette affection. Comme tâavais besoin dâen donner. Vous passiez la quasi-totalitĂ© de votre temps ensemble. Un soir, tâĂ©tais prĂȘt Ă aller plus loin, mais tu lâavais sentie lĂ©gĂšrement rĂ©ticente, alors tâavais directement arrĂȘtĂ©, et elle tâavait parlĂ©. Elle avait aussi quelque chose sur le cĆur, qui la taraudait depuis un petit temps. Quelque chose quâelle nâavait jamais osĂ© te dire, quâelle essayait de cacher le plus possible. Elle avait mis du temps Ă mettre les mots, Ă se dĂ©cider Ă te dire quâelle Ă©tait un magnifique, le premier amour, on est prĂȘt Ă tout accepter, tout pardonner. MĂȘlĂ© Ă lâinsouciance de la jeunesse. Certes, tu ne tây attendais pas, tâavais essayĂ© de ne pas laisser transparaĂźtre ta surprise pour pas quâelle ne le prenne mal. Surtout quâĂ lâĂ©poque, tâĂ©tais clairement certain quâil sâagissait de la femme de ta vie. Tu lui avais dit que ce nâĂ©tait pas grave, que ça ne changeait rien pour toi. Ce qui Ă©tait en partie vrai, tu lâaimais tellement quâĂ lâĂ©poque, tâaurais Ă©tĂ© prĂȘt Ă faire tous les sacrifices possibles et inimaginables. Peut-ĂȘtre pour essayer de te racheter inconsciemment auprĂšs de Misam, certes. Sauf quâil fallait bien que tu rentres en Angleterre, Ă la fin des vacances. Tu lui avais promis de lui Ă©crire au plus vite, tâavais mĂȘme dĂ©jĂ demandĂ© Ă tes parents de pouvoir passer une semaine ici durant les vacances de NoĂ«l. Tâas tenu ta promesse, tu lui as Ă©crit. Si au dĂ©but tâavais des rĂ©ponses assez rapides. Puis un jour, le nĂ©ant. Total. Tu ne savais pas ce que tu avais pu dire ou faire. Mais câĂ©tait comme si elle avait disparue. Tâas aussi essayĂ© dâĂ©crire Ă ses parents, tout ce que tu avais compris, câĂ©tait quâils Ă©taient en pas eu envie dâabandonner, tâessayer de temps en temps de la recontacter. Et avec tout ça, le dĂ©but de ta sixiĂšme annĂ©e avait Ă©tĂ© une vĂ©ritable catastrophe. Une chute libre dans la totalitĂ© de tes matiĂšres, en mĂȘme temps tu ne trouvais mĂȘme plus la foi de faire tes devoirs, dĂšs que tu finissais les cours, tâallais directement dans ton dortoir, et tây restais jusquâau lendemain matin. Tâavais du mal mĂȘme Ă parler encore Ă tes proches, parce que tâavais peur de tout empirer. Jusquâau jour oĂč tâavais failli mettre fin Ă tes jours. Quâheureusement Tomos Ă©tait arrivĂ© Ă temps pour te soigner dâailleurs. Tu lui dois tellement de choses, tâen aurais presque honte. Chaque jour tu remercies la personne qui la pu le mettre sur ton prĂȘt aussi, Ă tout abandonner. Mais tes enseignants, ou en tout cas ton directeur de maison nâavait pas du tout eu lâair dâĂȘtre du mĂȘme avis. Il tâavait convoquĂ©, avec tes parents pour en parler. Pas la meilleure de ses idĂ©es, trĂšs clairement. Vous aviez juste fini par vous Ă©nerver. Et en ressortant tâĂ©tais mĂȘme plus spĂ©cialement triste, mais rancunier, tâen voulais Ă tout le monde, pour le moindre problĂšme. Tâavais Ă©tĂ© violent inutilement Ă plusieurs reprises, tâavais de nouveau Ă©tĂ© convoquĂ©, mais seul cette fois-ci. Il tâavait bien fait comprendre que si tu ne changeais pas dâattitude, tu allais droit dans le mur. Que soit tu allais rater ton annĂ©e, soit tu risquais dâĂȘtre renvoyĂ© temporairement si tu continuais de tâattirer autant dâennuis. Il tâa fait rĂ©flĂ©chir sur toi-mĂȘme, essayant de tâaider, mĂȘme si tous ses conseils nâĂ©taient pas franchement utiles. Vous vous voyiez rĂ©guliĂšrement, et petit Ă petit, il tâavait aidĂ© Ă aller mieux, Ă utiliser cette espĂšce de colĂšre correctement. Elle nâĂ©tait plus restĂ©e trĂšs longtemps. Parce que tâavais pris une dĂ©cision. Celle de dâabord penser Ă toi. A ton avenir. Te prendre en main. Recommencer Ă zĂ©ro, ou presque. Tâen avais marre de te lamenter, de passer des heures Ă te poser des questions. Tu voulais changer et tâallais changer. Lâaltruisme que tâavais essayĂ© dâavoir nâavait pas fonctionnĂ© ? Tâallais plutĂŽt pencher pour lâĂ©goĂŻsme, qui Ă©tait mieux placĂ© que toi-mĂȘme pour savoir ce qui te ferait plaisir, ce quâil te fallait ? Tâas enlevĂ© tout ce qui pouvait ĂȘtre nĂ©gatif dans ta vie. Absolument tout. Tâas dĂ©cidĂ© de tout prendre assez lĂ©gĂšrement. De profiter aussi du fait que tâaies dĂ©libĂ©rĂ©ment des facilitĂ©s en Potions, et quâen plus ça te ne tâes plus jamais rien refusĂ©. Ni Ă toi, ni Ă ta curiositĂ© dâailleurs. Tâavais commencĂ© Ă tâintĂ©resser Ă toutes les sortes de magies. La noire plus particuliĂšrement. Simplement parce quâon ne vous en parlait que trĂšs rarement, quâon vous lâinterdisait Ă lâĂ©cole, et que tâestimais que dĂ©sormais le seul Ă pouvoir te donner des rĂšgles, câĂ©tait toi-mĂȘme, en fait. Surtout que tu ne faisais rien de mal, tu te renseignais. CâĂ©tait assez difficile Ă expliquer, mais tu tâen sentais plus proche, tâavais toujours envie dâen savoir plus, aussi. Ce qui ne tâa pas empĂȘchĂ© de te concentrer sur tes Ă©tudes. De te recentrer. Tâavais une idĂ©e bien en tĂȘte. Tu voulais suivre une formation bien particuliĂšre, celle de MaĂźtres des Potions. Une matiĂšre qui ne cessait aussi de te fasciner et avec laquelle il Ă©tait impossible de sâennuyer ou de tomber dans une certaine routine. Tout ce quâil te fallait. Tu savais quâil sâagissait dâĂ©tudes assez longues, mais tâĂ©tais clairement motivĂ© pour. Enfin rien de mal. Tâavais commencĂ© Ă comprendre que Tomos, tu ressentais un peu plus de choses pour lui quâun simple lien familial. Ou mĂȘme amical. Y avait ce jour oĂč vous aviez un peu trop bu, une des premiĂšres fois dâailleurs oĂč tu le faisais. Et tu lâavais embrassĂ©. Il ne sâĂ©tait pas retirĂ©, il nâavait rien tentĂ© mĂȘme, il y avait rĂ©pondu, mais vous lâaviez gardĂ© secret. Tâavais eu peur dâen reparler, et de casser cette amitiĂ© si spĂ©ciale que vous mĂȘme dâentrer Ă lâuniversitĂ©, tâavais choisi ta spĂ©cialisation ; les remĂšdes. Non pas pour avoir la satisfaction de sauver des vies, des gens. Parce que ce qui tâintĂ©ressait le plus Ă©taient les poisons, et les plantes qui pouvaient causer un empoisonnement. Voir lâeffet quâils pouvaient avoir sur le corps humain. Et aussi, la satisfaction de pouvoir se dire que tâĂ©tais plus fort que ça. Ta scolaritĂ© sâĂ©tait finie assez tranquillement, bien que tâaies commencĂ© Ă dĂ©velopper une certaine haine, ou en tout cas mĂ©pris envers les gens qui nâĂ©taient pas du mĂȘme rang que le tiens. GrĂące à ça, ça tâĂ©vitait de tâattacher Ă pas mal de monde dĂ©jĂ , et tâĂ©tais persuadĂ© de te protĂ©ger, au moins un minimum. Tes Ă©tudes supĂ©rieures ne furent pas spĂ©cialement une partie de plaisir. Si tâĂ©tais motivĂ©, que tâavais totalement les capacitĂ©s, tu nâaimais pas spĂ©cialement devoir apprendre sous la direction dâune personne, qui te disait constamment quoi faire. Qui te mettait des limites aussi, se permettant de te dire que telle ou telle chose Ă©tait peut-ĂȘtre trop difficile ou dangereuse pour toi. TâĂ©tais bien forcĂ© de lâĂ©couter, si tu voulais rĂ©ussir, mais rien ne tâempĂȘchait cĂŽtĂ© de tes cours de continuer de te renseigner sur tout et nâimporte quoi. Tâessayais de te dire que plus tu avancerais, plus ce serait intĂ©ressant. Et tâavais pas spĂ©cialement tort. Du tout. Les deux premiĂšres annĂ©es avaient Ă©tĂ© spĂ©cialement longues, mais les trois autres, tâavais eu un peu plus de libertĂ©. Le summum avait Ă©tĂ© les deux derniĂšres, que tu devais passer Ă lâĂ©tranger. OĂč tu devais changer de chaperon aussi, afin de tester tes connaissances et les remettre en question. Ca ressemblait nettement plus Ă un challenge que tâavais relevĂ© haut la main. Ton diplĂŽme en poche, tâĂ©tais retournĂ© en Angleterre, et tâavais pris une annĂ©e sabbatique. Tâavais pas eu envie de te lancer directement dans la vie active, tu tâĂ©tais posĂ©, tranquillement, en profitant pour te poser un peu, regarder aussi toutes les possibilitĂ©s qui pouvaient sâoffrir Ă toi. Et parfaire tes connaissances en Magie Noire, maintenant que tu nâavais plus personne pour tâen empĂȘcher. Au dĂ©but câĂ©tait un peu comme une fascination morbide. Puis ça ne sâest tenu quâĂ la fascination. TâĂ©tais bien conscient que tu ne pouvais dĂ©libĂ©rĂ©ment pas en parler librement Ă nâimporte qui. Mais tu lâutilisais. Mais ça tâallait. Totalement. Il a bien fallu que tu finisses aussi par te bouger, et trouver un travail. Tâas mĂȘme un peu galĂ©rĂ©, parce que certes, il y avait des postes Ă Sainte-Mangouste, mais ce nâĂ©tait pas assez bien pour toi. Quâest-ce qui Ă©tait assez bien pour toi, mĂȘme. AprĂšs quelques refus Ă gauche et Ă droite, tâas bien dĂ» mettre ta dignitĂ© de cĂŽtĂ©, et te rabattre sur lâhĂŽpital. Vu ton parcours, tâavais pu devenir guĂ©risseur, au service dâempoisonnement, autant par les potions que par les plantes. TâĂ©tais plutĂŽt douĂ©, mĂȘme pour le cĂŽtĂ© relationnel. De base, tâaimes pas les gens, et pourtant, ça ne tâempĂȘche pas de parler Ă©normĂ©ment, de faire connaissance sans pour autant tây attacher. Ca fait mĂȘme maintenant neuf ans, que tu travailles Ă Sainte-Mangouste, que tu tâennuierais presque comme un rat mort. Heureusement quâil y a encore le bouche Ă oreille. Mais tâaimerais trouver quelque chose qui casserait totalement ta routine. Quelque chose qui puisse pimenter ta vie, y redonner un peu plus de couleurs. Tâes fatiguĂ© de te lever, dâaccomplir presque toujours les mĂȘmes gestes, de passer tes soirĂ©es hors de ton appartement, dans lâespoir de faire une rencontre intĂ©ressante, qui pourrait venir te sortir de pas de te dire que tu pourrais te rendre plus utile que ça et que tu pourrais accomplir plus de choses sur un plan personnel. Que tes envies de grandeur, de pouvoir ne doivent pas ĂȘtre si difficiles Ă assouvir. Bien Ă©videmment, une idĂ©e te passe de plus en plus en tĂȘte ces derniers temps. Un groupe qui est en train de monter en puissance, les Sombrals. Ils ne font pas que tâintriguer, ils tâattirent. Et tâas eu de la chance, dâen connaĂźtre celle qui est Ă la tĂȘte, qui fait en quelque sorte partie de ta famille. Qui a pu tây faire entrer. Tu ne la remercieras jamais assez non plus de tâavoir offert la possibilitĂ© dây entrer. Mais en fait, ta vie prend un tournant que tâaurais jamais imaginĂ©. Tâas rĂ©ussi Ă parler Ă ton cousin, aprĂšs une soirĂ©e mouvementĂ©e. Vous vous ĂȘtes mĂȘme mis ensemble, chose que tu nâaurais jamais cru possible. Tout ça, ça tâa donnĂ© le courage dâenfin prendre correctement ta vie en main, et de quitter ton travail, de le quitter et dâouvrir ta propre apothicairerie. Tu sais pas trop ce que ça donnera, mais bon, tâas plutĂŽt 30 Oct - 1118Tu me manquais dĂ©jĂ dis Fiche toujours aussi incroyable, je sais pas pourquoi ça aurait subitement changĂ© hein, bien hĂąte de reprendre tous nos petits rps parce que ça va ĂȘtre rigolo hihihijesaispluscequejedis BREF Rebienvenue et bonne validation awful
La fin de toute chose vaut mieux que son commencement. Ainsi explique un adage . Cet adage prend dU SENS que si le dĂ©but votre but est INSCRIT dans la logique SMARTE spĂ©cifique-mesurable-atteignable-rĂ©alisable-temporel- Ă©thique Ne commencez pas parce quâil faut commencer ,mais commencez parce que vous savez ou vous partez c'est Ă dire ,vous connaissez votre destination. C'est en procĂ©dant ainsi que la fin pourra ĂȘtre ne suffit pas de le dire .Ce n'est pas une loterie . Bonne continuation a tous les leaders en face de dĂ©fis. Never give Up!Vous avez aimĂ© abonnez vous gratuitement pour en recevoir dans votre Leading MAKERCoach Herve Eagle
Souvent, on est trĂšs encouragĂ© pour dĂ©buter un projet ou une action. Toutefois, on a tendance Ă s'essouffler pendant la course... Dieu regarde pourtant au processus et Ă la fin de notre course plutĂŽt qu'Ă son commencement. Tu souhaites en savoir plus ? Recevez gratuitement notre livre numĂ©rique "10 clĂ©s qui vous aideront Ă adorer Dieu dans votre quotidien" Comment mettre Dieu au cĆur de sa vie, le Seigneur cherche des personnes qui lâadorent en esprit et en vĂ©ritĂ©. Ce livre aborde des thĂšmes comme la priĂšre, la louange, les relations, le pardon, la foi... Cet ebook vous encouragera Ă aller plus loin avec Dieu. Votre adresse email sera uniquement utilisĂ©e par RevâImpact pour vous envoyer votre newsletter. Vous pouvez vous dĂ©sinscrire Ă tout moment en utilisant le lien de dĂ©sabonnement intĂ©grĂ© dans la newsletter. Pour en savoir plus et exercer vos droits, prenez connaissance de notre Charte de confidentialitĂ©. Auteur Steve RiviĂšre StĂšve rencontre le Seigneur en mars 2002 Ă lâĂźle de la RĂ©union, il est mariĂ© Ă Sandrine et papa de 3 magnifiques enfants. Quelques temps plus tard, il expĂ©rimente l'une de ses premiĂšres plus importantes expĂ©riences spirituelles Dieu le rĂ©veille en pleine nuit et lui parle, de façon audible, concernant la mission qu'Il lui confie asseoir le Royaume de Dieu dans la profondeur des coeurs de ceux de la nationâŠÂ» En 2006, son Ă©pouse et lui sont ordonnĂ©s Pasteurs puis en 2010 il reçoit de la part de Dieu, de mettre en place lâEcole Biblique DestinĂ©e pour que tous les chrĂ©tiens puissent travailler Ă leur appel et entrer dans leur destinĂ©e. Il a reçu cette forte conviction, de libĂ©rer Ă partir de la vĂ©ritĂ© de la Parole; le potentiel quâest Christ dans la vie des enfants de Dieu. Cette phrase "libĂšre la destinĂ©e de mes enfants, car les solutions pour les maux de la sociĂ©tĂ© sont renfermĂ©es dans leur appel, leur destinĂ©e »; rĂ©sonnait dans son coeur. Steve RiviĂšre est enseignant et responsable de lâĂ©cole DestinĂ©e. Il est aussi pasteur de lâĂ©glise Destinee Ă lâĂźle de la RĂ©union et l'auteur des livres "Progresse" et "L'Ăglise destinĂ©e aux exploits". Passez sur autre article Newsletter Inscrivez-vous Ă notre newsletter pour recevoir les derniĂšres nouvelles. NouveautĂ©s Aujourd'hui RĂ©cents Populaires Aucun article pour le moment. Advertise
1 La rĂ©putation vaut mieux que le bon parfum ; et le jour de la mort, que le jour de la naissance. 2 Il vaut mieux aller dans une maison de deuil, que dâaller dans une maison de festin ; car en celle-lĂ est la fin de tout homme, et le vivant met cela en son cĆur. 3 Il vaut mieux ĂȘtre fĂąchĂ© que rire ; Ă cause que par la tristesse du visage le cĆur devient joyeux. 4 Le cĆur des sages est dans la maison du deuil ; mais le cĆur des fous est dans la maison de joie. 5 Il vaut mieux ouĂŻr la rĂ©prĂ©hension du sage, que dâouĂŻr la chanson des fous. 6 Car tel quâest le bruit des Ă©pines sous le chaudron, tel est le ris du fou ; cela aussi est une vanitĂ©. 7 Certainement lâoppression fait perdre le sens au sage ; et le don fait perdre lâentendement. 8 Mieux vaut la fin dâune chose, que son commencement. Mieux vaut lâhomme qui est dâun esprit patient, que lâhomme qui est dâun esprit hautain. 9 Ne te prĂ©cipite point dans ton esprit pour te dĂ©piter ; car le dĂ©pit repose dans le sein des fous. 10 Ne dis point DâoĂč vient que les jours passĂ©s ont Ă©tĂ© meilleurs que ceux-ci ? Car ce que tu tâenquiers de cela nâest pas de la sagesse. 11 La sagesse est bonne avec un hĂ©ritage, et ceux qui voient le soleil reçoivent de lâavantage dâ[elle]. 12 Car [on est Ă couvert] Ă lâombre de la sagesse, de mĂȘme quâĂ lâombre de lâargent ; mais la science a cet avantage, que la sagesse fait vivre celui qui en est douĂ©. 13 Regarde lâĆuvre de Dieu ; car qui est-ce qui pourra redresser ce quâil aura renversĂ© ? 14 Au jour du bien, use du bien, et au jour de lâadversitĂ©, prends-y garde ; car Dieu a fait lâun Ă lâopposite de lâautre, afin que lâhomme ne trouve rien Ă [redire] aprĂšs lui. 15 Jâai vu tout ceci pendant les jours de ma vanitĂ© ; il y a tel juste, qui pĂ©rit dans sa justice ; et il y a tel mĂ©chant, qui prolonge [ses jours] dans sa mĂ©chancetĂ©. 16 Ne te crois pas trop juste, et ne te fais pas plus sage quâil ne faut ; pourquoi en serais-tu surpris ? 17 Ne sois point trop remuant, et ne sois point fou ; pourquoi mourrais-tu avant ton temps ? 18 Il est bon que tu retiennes ceci, et aussi que tu ne retires point ta main de lâautre ; car qui craint Dieu sort de tout. 19 La sagesse donne plus de force au sage, que dix Gouverneurs qui seraient dans une ville. 20 Certainement il nây a point dâhomme juste sur la terre, qui agisse [toujours] bien, et qui ne pĂšche point. 21 Ne mets point aussi ton cĆur Ă toutes les paroles quâon dira, afin que tu nâentendes pas ton serviteur mĂ©disant de toi. 22 Car aussi ton cĆur a connu plusieurs fois que tu as pareillement mal parlĂ© des autres. 23 Jâai essayĂ© tout ceci avec sagesse, et jâai dit Jâacquerrai de la sagesse ; mais elle sâest Ă©loignĂ©e de moi. 24 Ce qui a Ă©tĂ©, est bien loin, et il est enfoncĂ© fort bas ; qui le trouvera ? 25 Moi et mon cĆur nous nous sommes agitĂ©s pour savoir, pour Ă©pier, et pour chercher la sagesse, et la raison [de tout] ; et pour connaĂźtre la malice de la folie, de la bĂȘtise, [et] des sottises ; 26 Et jâai trouvĂ© que la femme qui est [comme] des rets, et dont le cĆur est [comme] des filets, et dont les mains sont [comme] des liens, est une chose plus amĂšre que la mort ; celui qui est agrĂ©able Ă Dieu en Ă©chappera, mais le pĂ©cheur y sera pris. 27 Vois, dit lâEcclĂ©siaste, ce que jâai trouvĂ© en cherchant la raison de toutes choses, lâune aprĂšs lâautre ; 28 Câest, que jusquâĂ prĂ©sent mon Ăąme a cherchĂ©, mais que je nâai point trouvĂ©, câest, [dis-je], que jâai bien trouvĂ© un homme entre mille ; mais pas une femme entre elles toutes. 29 Seulement voici ce que jâai trouvĂ© ; câest que Dieu a créé lâhomme juste ; mais ils ont cherchĂ© beaucoup de discours.
vaut mieux la fin d une chose que son commencement